[ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
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[ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Salut les copains!
A l'occasion d'un essai fait par un ami qui a revendu sa Ducati Monster 696 et qui cherchait une nouvelle machine, nous nous sommes rendus il y a quelques jours à la concession Harley-Davidson de Villiers-sur-Marne, en compagnie de sa chère et tendre, afin qu'il puisse essayer les modèles Iron 883 et Forty-Eight. Pour ma part, j'ai voulu en profiter, et tester le "démon" de la marque américaine, la HD Night Rod. Censé être le modèle "sportif" de la marque, et le seul qui véritablement pouvait me séduire esthétiquement parlant et en termes de chiffres, je me suis dit pourquoi pas.
Comme toujours, on commence par un tour d'horizon de la machine en statique. Là, forcément, il va être difficile de dire quelque chose de négatif sur la Night Rod. Les goûts et les couleurs sont dans la nature, c'est indéniable, mais là, on ne peut dire que cette machine n'est pas sublime sans faire preuve d'une mauvaise foi carabinée. En version full stock, dans sa livrée noire mate, l'engin en jette. Les traitements de finition sont très bons, le côté épuré et même dépouillé se marie avec l'énorme bouilleur de 1246cc, dont les naseaux se terminent par deux échappements façon double fusil, longeant un gommard de 240 qui ferait passer les pneus de sportives pour des anorexiques chroniques.
Le "tableau de bord" se réduit au strict minimum: essence, compte-tours, vitesse. Apparemment, l'âme d'une Harley-Davidson réside dans des sensations brutes et une esthétique brute de fonderie, on ne chipotera donc pas. Ca reste néanmoins lisible, donc pas de complaintes.
Bon, on a un peu fait le tour de ce qu'il y avait à dire sur la moto à l'arrêt, on va maintenant passer au concret. Apparemment, toutes les Harley-Davidson modernes (tout du moins les trois que nous avions) se passent de clés pour le démarrage, un transpondeur fait en effet office de sésame pour mettre en branle les "bonnes vibes". On tourne donc une molette sur le côté de la machine, et on appuie sur le démarreur. Déroutant à prime abord, mais on s'y fait bien, et on oublie pas les clés sur la brêle (je l'ai fait pour CHACUNE de mes machines une fois, ne riez pas). Et bien là, première surprise: Ca fait pas de bruit. Les échappement d'origine y sont peut-être pour quelque chose, mais là, je commence d'entrée de jeu par une déception. C'est ça une Harley-Davidson? Le tambourinement qui fait trembler le sol, qui annonce la fin du monde dans une cacophonie grave et rocailleuse? Bah non, ici rien de tout ça. Feutré au possible, le moteur se fait discret. Et là ou ça devient dramatique, c'est quand les Iron 883 et Forty-Eight se sont ébrouées à côté. Dotées d'un échappement avec une commande de valve au guidon (??), permettant de contrôler le volume sonore produit, le vacarme que faisait ces dernières amenait à se demander si la Night Rod était démarrée. Enfin.
On monte en selle, et là bien sûr, pour qui, comme moi du haut de sa maigre expérience, n'a roulé que des Roadsters musclés, une ou deux GT et quelques sportives en essai, c'est... dépaysant. Selle extrêmement basse, mais oh mon dieu moelleuse, on s'incruste dans l'assise, tandis que les pieds cherchent à tâtons des repos-pieds qui ne viendront jamais ou je les attendais, car bien, bien plus avancés que sur un roadster. On se retrouve alors dans un autre monde, celui du chopper américain avec sa position si déconcertante. Mais bon, on s'y fait, et puis il est temps d'y aller, donc on y va!
Première, ouch c'est dur. Dieu que c'est dur, mais on commence à se déplacer, sans trop de soucis (je m'y serais presque attendu, vu la différence avec les machines auxquelles je suis habitué), mais dans un filet de gaz, le gros monstre se lance. Les 302 Kg de la Night Rod se font oublier très vite, et les circonvolutions en ville ne sont pas vraiment éprouvantes. Le pneu me faisait peur, mais on a une agilité très honnête compte tenu des dimensions de l'ensemble. Ca part plutôt fort, mais on sent quand même une réponse pas top top dans la première moitié du compte-tours. Il est temps de passer au reste, d'autant que les jambes commencent à cuir, ça chauffe mais vraiment fort.
On s'élance donc sur les voies rapides, et on commence à taper dans le ventre de cette Night Rod. On me dira que je suis mal habitué, mais franchement, je n'ai pas été emballé. Déjà que le bruit de la moto ne permet pas vraiment d'avoir les sensations qui vont avec ce qu'on attend d'une Harley, là, il faut vraiment cravacher le moteur, un peu comme un 4 cylindres traditionnel, pour aller chercher un semblant de patate franche. Et c'est ce qu'on attend finalement de ce custom badass, de nous en mettre plein la gueule. J'aurais été plutôt déçu sur cet aspect. Concernant le freinage, c'est juste pas à la hauteur, clairement, on se crache dans les mains pour ralentir le bestiau, et on se sent pas super en sécurité.
Bon, la suite du récit n'est pas brillante: la moto commence à avoir des à-coups à l'injection, puis je finis par caler sur le côté de la route. Bilan: défaut de l'indicateur d'essence, qui me disait que la moto était à la moitié de la réserve, alors qu'elle était à sec. Je prends la Forty Eight de mon pote pour aller chercher une bouteille remplie de kérosène, remettre le strict minimum, et vlà que la batterie lâche. Bref, au bout de trois heures à attendre le rapatriement par camion, je constate que l'expérience globale aura été assez décevante, même si je reconnais que la machine est superbe à l'arrêt. Au final, j'aurais préféré la Forty-Eight sur le court passage ou je l'ai conduite, avec ses pétarades à la décélération, son envoûtant son d'échappement, et sa relativement légèreté et agilité. Bof, bof la HD Night Rod. A tel point que vu la fiabilité de l'ensemble, entre un défaut d'essence et une batterie qui tient pas trois démarrages, l'ami en question a été refroidi et ira sans doute chercher son bonheur ailleurs.
Next essai: la Superduke 1290 de votre serviteur, qui la récupère demain!!
A l'occasion d'un essai fait par un ami qui a revendu sa Ducati Monster 696 et qui cherchait une nouvelle machine, nous nous sommes rendus il y a quelques jours à la concession Harley-Davidson de Villiers-sur-Marne, en compagnie de sa chère et tendre, afin qu'il puisse essayer les modèles Iron 883 et Forty-Eight. Pour ma part, j'ai voulu en profiter, et tester le "démon" de la marque américaine, la HD Night Rod. Censé être le modèle "sportif" de la marque, et le seul qui véritablement pouvait me séduire esthétiquement parlant et en termes de chiffres, je me suis dit pourquoi pas.
Comme toujours, on commence par un tour d'horizon de la machine en statique. Là, forcément, il va être difficile de dire quelque chose de négatif sur la Night Rod. Les goûts et les couleurs sont dans la nature, c'est indéniable, mais là, on ne peut dire que cette machine n'est pas sublime sans faire preuve d'une mauvaise foi carabinée. En version full stock, dans sa livrée noire mate, l'engin en jette. Les traitements de finition sont très bons, le côté épuré et même dépouillé se marie avec l'énorme bouilleur de 1246cc, dont les naseaux se terminent par deux échappements façon double fusil, longeant un gommard de 240 qui ferait passer les pneus de sportives pour des anorexiques chroniques.
Le "tableau de bord" se réduit au strict minimum: essence, compte-tours, vitesse. Apparemment, l'âme d'une Harley-Davidson réside dans des sensations brutes et une esthétique brute de fonderie, on ne chipotera donc pas. Ca reste néanmoins lisible, donc pas de complaintes.
Bon, on a un peu fait le tour de ce qu'il y avait à dire sur la moto à l'arrêt, on va maintenant passer au concret. Apparemment, toutes les Harley-Davidson modernes (tout du moins les trois que nous avions) se passent de clés pour le démarrage, un transpondeur fait en effet office de sésame pour mettre en branle les "bonnes vibes". On tourne donc une molette sur le côté de la machine, et on appuie sur le démarreur. Déroutant à prime abord, mais on s'y fait bien, et on oublie pas les clés sur la brêle (je l'ai fait pour CHACUNE de mes machines une fois, ne riez pas). Et bien là, première surprise: Ca fait pas de bruit. Les échappement d'origine y sont peut-être pour quelque chose, mais là, je commence d'entrée de jeu par une déception. C'est ça une Harley-Davidson? Le tambourinement qui fait trembler le sol, qui annonce la fin du monde dans une cacophonie grave et rocailleuse? Bah non, ici rien de tout ça. Feutré au possible, le moteur se fait discret. Et là ou ça devient dramatique, c'est quand les Iron 883 et Forty-Eight se sont ébrouées à côté. Dotées d'un échappement avec une commande de valve au guidon (??), permettant de contrôler le volume sonore produit, le vacarme que faisait ces dernières amenait à se demander si la Night Rod était démarrée. Enfin.
On monte en selle, et là bien sûr, pour qui, comme moi du haut de sa maigre expérience, n'a roulé que des Roadsters musclés, une ou deux GT et quelques sportives en essai, c'est... dépaysant. Selle extrêmement basse, mais oh mon dieu moelleuse, on s'incruste dans l'assise, tandis que les pieds cherchent à tâtons des repos-pieds qui ne viendront jamais ou je les attendais, car bien, bien plus avancés que sur un roadster. On se retrouve alors dans un autre monde, celui du chopper américain avec sa position si déconcertante. Mais bon, on s'y fait, et puis il est temps d'y aller, donc on y va!
Première, ouch c'est dur. Dieu que c'est dur, mais on commence à se déplacer, sans trop de soucis (je m'y serais presque attendu, vu la différence avec les machines auxquelles je suis habitué), mais dans un filet de gaz, le gros monstre se lance. Les 302 Kg de la Night Rod se font oublier très vite, et les circonvolutions en ville ne sont pas vraiment éprouvantes. Le pneu me faisait peur, mais on a une agilité très honnête compte tenu des dimensions de l'ensemble. Ca part plutôt fort, mais on sent quand même une réponse pas top top dans la première moitié du compte-tours. Il est temps de passer au reste, d'autant que les jambes commencent à cuir, ça chauffe mais vraiment fort.
On s'élance donc sur les voies rapides, et on commence à taper dans le ventre de cette Night Rod. On me dira que je suis mal habitué, mais franchement, je n'ai pas été emballé. Déjà que le bruit de la moto ne permet pas vraiment d'avoir les sensations qui vont avec ce qu'on attend d'une Harley, là, il faut vraiment cravacher le moteur, un peu comme un 4 cylindres traditionnel, pour aller chercher un semblant de patate franche. Et c'est ce qu'on attend finalement de ce custom badass, de nous en mettre plein la gueule. J'aurais été plutôt déçu sur cet aspect. Concernant le freinage, c'est juste pas à la hauteur, clairement, on se crache dans les mains pour ralentir le bestiau, et on se sent pas super en sécurité.
Bon, la suite du récit n'est pas brillante: la moto commence à avoir des à-coups à l'injection, puis je finis par caler sur le côté de la route. Bilan: défaut de l'indicateur d'essence, qui me disait que la moto était à la moitié de la réserve, alors qu'elle était à sec. Je prends la Forty Eight de mon pote pour aller chercher une bouteille remplie de kérosène, remettre le strict minimum, et vlà que la batterie lâche. Bref, au bout de trois heures à attendre le rapatriement par camion, je constate que l'expérience globale aura été assez décevante, même si je reconnais que la machine est superbe à l'arrêt. Au final, j'aurais préféré la Forty-Eight sur le court passage ou je l'ai conduite, avec ses pétarades à la décélération, son envoûtant son d'échappement, et sa relativement légèreté et agilité. Bof, bof la HD Night Rod. A tel point que vu la fiabilité de l'ensemble, entre un défaut d'essence et une batterie qui tient pas trois démarrages, l'ami en question a été refroidi et ira sans doute chercher son bonheur ailleurs.
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Zantetsu- En 250 RGV
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Hé oui c'est ça une Harley, c'est plus fait pour les yeux, que pour la route,il y a quelques temps un ami arrive chez moi avec une Harley ,une soit disant sport!!! il me demande de l'essayer en la ventant de bonne machine, je pars donc faire un tour,je ressent en premier une moto très très dur ,un freinage nul et une puissance très limitée, bref je n'ai pas aimé du tout ,mon ami me demande mes impressions, je me rappelle lui avoir répondu "" CA VA VRAIMENT MAL!!!!! Vend moi ça "" hi hi ,il ne la pas tenue très longtemps !!!!!!!!!!!!! vive le B-King
Jumpy- En 1600 Marauder
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Effectivement, décevant...
Jean-mich- Admin
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Bref, un beau bibelot pour les mecs qui ne savent pas quoi faire de leur fric.
Le prochain essai risque d'être radicalement différent pourtant avec un bicylindre ayant quasiment la même cylindrée.
Le prochain essai risque d'être radicalement différent pourtant avec un bicylindre ayant quasiment la même cylindrée.
Dernière édition par Freeman le Mar 10 Nov 2015 - 0:54, édité 1 fois
Freeman- Admin
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Clairement, je dois me lever à 6h30, et pourtant... Impossible de dormir à l'idée d'aller la chercher demain
Zantetsu- En 250 RGV
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Perso,j'ai roulé avec les 2 modèles: la muscle et la nigth rod, sur des routes de montagnes,donc pour la muscle,j'ai trouvé le moteur super souple pour la balade,en mode attaque,elle délivre pas toute sa puissance à cause de la castration des normes anti polution, dommage....mais avec une nouvelle map et des pots libéré,çà marche pas mal,j'avais essayé une occase préparé,c'était simpa!!!..sauf pour le freinage...le pneu de 240 se fait oublier sur la route,et même en virage,j'avais enlevé la bande de peur...
A noter,je l'avais gardé une demi-journée.
Pour la nigth rod,je l'ai sorti de la concession,avec 700 mètres au compteur,donc,je suis parti cool,en mode rodage...puis en fin de journée,sur route de montagne,je tapais 120,140 sur petites routes....lors d'une pose,je m’aperçois d'une fuite du liquide de refroidissement !!!... donc,je redescend le col au pooint mort,moteur arrêté,j'avais pas envie de péter un joint de culasse...arrivé en ville,je roulais sur un filet de gaz,jusqu'à la conss...bilan de la panne: bouchon du vase d’expansion mal taré (trop faible) !!..rien de méchant...
Bilan,je préfère la muscle.... et puis,comparé au vmax 12, çà marche moins bien !!!...2 cylindres en moins !!...
une autre que j'ai aimé,c'est le diavel, vraiment top !!! dans ce style de mob...
Sinon,pour la mode arsouille le 1200 monster,un vrai vélo,sur les petites routes !!!..mais là,on reveint en catégorie roadster ..
A noter,je l'avais gardé une demi-journée.
Pour la nigth rod,je l'ai sorti de la concession,avec 700 mètres au compteur,donc,je suis parti cool,en mode rodage...puis en fin de journée,sur route de montagne,je tapais 120,140 sur petites routes....lors d'une pose,je m’aperçois d'une fuite du liquide de refroidissement !!!... donc,je redescend le col au pooint mort,moteur arrêté,j'avais pas envie de péter un joint de culasse...arrivé en ville,je roulais sur un filet de gaz,jusqu'à la conss...bilan de la panne: bouchon du vase d’expansion mal taré (trop faible) !!..rien de méchant...
Bilan,je préfère la muscle.... et puis,comparé au vmax 12, çà marche moins bien !!!...2 cylindres en moins !!...
une autre que j'ai aimé,c'est le diavel, vraiment top !!! dans ce style de mob...
Sinon,pour la mode arsouille le 1200 monster,un vrai vélo,sur les petites routes !!!..mais là,on reveint en catégorie roadster ..
max260- En 600 GSR
- Nombre de messages : 600
Age : 69
Localisation : Rhône/alpes,Auvergne
Moto(s) : B-KING grise !!! et KAWA 1400 GTR
Date d'inscription : 04/06/2009
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Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Ah OUAiiiiS!!!! J'adore la Diavel,j'aimerais vraiment essayer ça un jour,la gueule est trop TOP!!! J'aime bien aussi la monster 1200,.........et la KATOCH ça doit être sympa !!!! Hein mon Jean Mich
Jumpy- En 1600 Marauder
- Nombre de messages : 1659
Age : 60
Localisation : Belgique
Moto(s) : Suzuki B-King et kawa z1000sx tourer
Date d'inscription : 14/09/2013
Réputation : 58
Re: [ESSAI] Harley-Davidson Night Rod
Jumpy a écrit:Ah OUAiiiiS!!!! J'adore la Diavel,j'aimerais vraiment essayer ça un jour,la gueule est trop TOP!!! J'aime bien aussi la monster 1200,.........et la KATOCH ça doit être sympa !!!! Hein mon Jean Mich
Ben, pour les p'tites routes de par chez moi, c'est génial!!!
Jean-mich- Admin
- Nombre de messages : 18630
Age : 67
Localisation : VAR
Moto(s) : KTM 1290 superduke
Date d'inscription : 26/10/2007
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